Little Fish in a Giant pond

Wednesday, March 21, 2007

Jean Charest de retour au fédéral?

Dans son blogue un de mes très bons amis a suggéré à plusieurs occasions la possibilité que le Premier Ministre libéral du Québec, Jean Charest, pourrait un jour se présenter à nouveau au niveau fédéral comme candidat (ou même chef) conservateur. L'idée me semble assez intéressante pour ajouter mon opinion.

Comme Charest est impliqué dans une élection provinciale serrée, je crois qu'on peut tous s'entendre qu'évidemment il ne va pas chercher à se volter sur la scène fédérale avant qu'il ait stabilisé la gestion de la Belle Province. Si Charest réussi à gagner un gouvernement majoritaire lors des élections de 2007 il serait peut être bien placé pour relancer sa carrière politique au niveau fédéral. Une victoire électorale lui permettrait de passer environ deux ou trois ans au pouvoir, sans trop provoquer la rage de l'électorat. Ensuite il n'aura qu'à démissionner en faveur d'un de ses collègues. Une fois que sa retraite de la scène provinciale aura lieu, Charest pourra démontrer à ses confrères conservateurs qu'il est capable de séduire l'électorat québécois, pour enfin leur rendre le gouvernement majoritaire qu'ils cherchent depuis longtemps.

Cependant, le retour de Charest sur la scène fédérale a bien des obstacles. Notamment, le très honorable Monsieur Stephen Harper. Comme ce-dernier n'a pas d'autres alliés fédéralistes au Québec, il n'a aucun choix que de s'aligner avec l'ancien chef PC. Il me semble peu probable que Harper va vouloir accueillir un autre rival potentiel dans son caucus et son cabinet. Si le Premier ministre réussi à s'en sortir des prochaines élections avec un gouvernement majoritaire (espérons que non!), il aura encore moins de besoin de l'assistance à séduire l'électorat québécois.

Si Harper sort des prochaines élections fédérales avec un autre gouvernement minoritaire, il aurait peut être besoin d'un lieutenant fort au Québec, Charest pourrait s'introduire tout comme Brian Tobin ou Ujjal Dosanjh l'ont fait sous le régime libéral. Mais ça fait longtemps que Monsieur Charest a été chef de partie depuis qu'il a succédé Kim Campbell comme chef de l'ancienne partie conservateur. Serait-il prêt à suivre un autre chef?
De toute façon, il y a aussi une autre avenue à explorer pour monsieur Charest. C'est-à-dire celui de la partie libérale fédérale. Si le Premier ministre québécois est prêt à servir sous la chefferie de Harper, pourquoi pas celui de monsieur Dion? Il ne faut pas oublier que Jean Charest est l'ancien chef PC, et non de la présente incarnation des conservateurs. Il est devenu chef de la partie conservateur lorsqu'elles n'avaient que deux sièges au parlement, et quand même il avait refusé de fusionner sa partie avec la Réforme de Preston Manning. Il est aussi à noter que Scott Brison a bien démontré que le partie libéral est très accueillent aux anciens membres PC.

Thursday, March 15, 2007

Britain's Nuclear Teeth

According to Reuters News Agency, British Prime Minister Tony Blair faced his largest caucus revolt yesterday since a 2003 vote over the Iraq war. This time the vote was over his proposal to replace Britain's nuclear submarine fleet, which is due to go out of service by the year 2024.

See: http://ca.news.yahoo.com/s/reuters/international_britain_nuclear_dc

I find this event to be rather thought provoking. It begs the question of whether or not Britain really needs a nuclear arsenal. Before I go any further, let me first say that I DO NOT HAVE THE ANSWER TO THIS QUESTION. Still, it is enough of an interesting topic that I think it deserves some attention, if only from a humble blogger such as myself. The M.A.D. (Mutually Assured Destruction) doctrine of the Cold War era was arguably just that... mad, insane, reckless, etc. But it is hard to argue with results, there was no nuclear war and humanity as we know it continues to survive. Whether or not this was actually due to the M.A.D. doctrine is also questionable, but at the very least it hasn't destroyed us all... yet (lest we forget those hundreds of poorly stored Soviet nukes just waiting to be stolen).

Of course, we no longer live in the Cold War era. The great threats in the world are no longer large nuclear-armed powers, with enormous conventional forces. Today's world is threatened by terrorist organizations that flatten buildings with concealed bombs and hijacked airplanes. Not exactly the kind of enemies that can be deterred by nuclear arsenals, as they are difficult to find and are multi-national. Then of course there are the so-called "Rogue states" (*cough* Iran *cough* North Korea, etc.). The Western World is faced with threats from upcoming nuclear powers whose governments are hostile to the it, and one power in particular (*cough* The U.S.). While the threat posed by an imminent nuclear counter-attack is bound to weigh heavily on the mind of any leader when considering an attack on another nuclear power, it is difficult to predict how a leader may act when under pressure, particularly in regimes where power is centered around one person.

The threat of "Rogue states" does give SOME credibility to the American idea of creating a missile shield. However, the global repercussions of doing so are as potentially catastrophic as the M.A.D. doctrine itself. Not only would this create an arm's race over who can build the best missile defense system and the missiles capable of penetrating such systems, but it would also be subject to intense scrutiny. In its current form, the missile defense program is so-so at best. It is bound to work eventually. However, when it will work, how well it will work, and whether or not it will be worthwhile are entirely different matters. I might feel a little more at ease about this proposal if it meant that the big powers of the world were trading nuclear disarmament for anti-missile defense systems, but that offer does not appear to be on the table at the moment. There are also some pretty strong advantages to disarmament.

For a power such as Britain, a wealth of credibility could be gained in their attempts to hold discussions with Iran over the latter’s own pursuit of nuclear weapons. I imagine the Iranian government would feel far more at ease if it were negotiating with a country that was clearly on an equal footing with them.

It should also be noted that many of the large nuclear powers also have substantial conventional armies as well. If ever one of them were attacked by a "Rogue State" they could just as easily level and then occupy such countries with conventional weapons and tactics, all without having to worry about the popularity of their wars.

Again I just want to say that these are just my thoughts and I am not really attempting to propose any kinds of solutions. I look forward to hearing from my blogger friends on this one.

Wednesday, March 07, 2007

Encore l'Afghanistan

Mes chers amis, veuillez s'il vous plait excuser le retard de ce poste, mais comme je me suis trouvé occupé par plusieurs autres responsabilités ces derniers quelques semaines, je n'ai pas eu l'occasion de commenter sur les propos récents de Stéphane Dion face à la présence militaire canadienne en Afghanistan. Selon l'article ci-dessus, le chef du parti libéral veut que les troupes canadiennes soient retirées de la province du Kandahar en 2009.

Voir : http://ca.news.yahoo.com/s/capress/070222/national/dion_4

Bien que je respect M. Dion, je ressens le besoin de me prononcer contre sa position. Il n'y a aucun doute que nos soldats ne peuvent demeurer dans ce pays en perpétuité, mais comme le pays est encore loin de stabiliser. Je crois qu'on est mieux de ne pas fixer une date précise de retraite.

Je suis, comme la plus part des Canadiens, habitué à percevoir le rôle de nos troupes sur la scène internationale comme étant un rôle centré vers le maintien de la paix. Pourtant, même si la mission de nos troupes en Kandahar en est une qui leurs entraîne dans le combat, je crois que la mission canadienne vise à supporter les principes du maintien de la paix. Il est évident que la paix ne peut exister dans ce pays avant que des autorités stables soient établies, et sans que l'infrastructure soit créée. Comme les forces « Talibans » semblent être déterminés à détruire ces deux éléments, il faut des troupes pour protéger le nouveau gouvernement démocratique en Afghanistan ainsi que les efforts de reconstruction. Moi je ne suis pas dérangé par la contribution canadienne à une initiative internationale de même, pourvu que ce soit sous la banière de l'ONU.
Est-ce que je crois que les forces de l'OTAN vont pouvoir écraser les forces talibans en Afghanistan? Non. Pourtant, bien que je ne sois pas un tacticien militaire, il me semble que le temps est de notre bord. Il nous faut seulement maintenir les troupes en Afghanistan jusqu'au temps où le gouvernement démocratique de l'Afghanistan va pouvoir s'établir suffisamment pour contrôler son propre territoire. Je crois que la retraite honorable de nos troupes sera possible à ce point.

Il est aussi important à noter que M. Dion reproche également le gouvernement Harper de ne pas avoir suffisamment fixé son attention sur les efforts de reconstruction. Réactionnaire comme d'habitude, le Premier Ministre répliqua en annonçant l'injection d'un autre 200 millions$ en aide financière pour les efforts de reconstruction. Je ne suis pas bien placé pour critiquer la suffisance de ce montant, alors je vais donc me satisfaire en disant que c'est un pas dans la bonne direction.