Est-ce que les principes du RPM sont incompatibles avec les intérêts des Franco-Ontariens?
Plusieurs blogueurs ont déjà soulevé la question de l'impact sur la communauté franco-ontarienne qui pourrait avoir lieu si la province adopte le système de Représentation Proportionnelle Mixte (RPM).
Une de mes très chères amies qui se trouve dans le camp appuyant la préservation du système traditionnel a affiché sur son blogue une copie d'une annonce par rapport à la décision de l'Assemblée de la Francophonie de l'Ontario (AFO) de recommander le rejet du système RPM.
L'AFO semble avoir basé sa décision sur deux facteurs importants: 1) La diminution du montant de circonscriptions va mener à ce que les communautés francophones vont devenir encore plus minoritaire dans leurs circonscriptions; et 2) Puisque les moyens employés par les parties pour choisir quels personnes seront sur leurs listes de candidats pour les 39 sièges "proportionnels", sera pour les parties de choisir.
En ce qui concerne le premier point, je crois que bien que certaines communautés francophones risquent de devenir encore plus minoritaire dans leur circonscriptions, d'autres pourront devenir encore plus nombreux, cela pourra varier selon où sont tracés les lignes géographiques. Par exemple, si on a 3 circonscriptions ayant chacune une population composé de 50,000 personnes, dont 20,000 (40%) sont des Francophones. On pourrait retracer les lignes de ces circonscriptions pour créer 2 circonscriptions ayant chacun 75,000 personnes dont le premier aura 10,000 (20%) francophones et l'autre aura 50,000 (66.6%).
En ce qui concerne le deuxième point soulevé par l'AFO, les Francophones comptent toujours pour environ 5% de la population ontarienne. Lors d'un scrutin électoral, 5% peut facilement faire la différence entre quel partie va former le gouvernement et ceux qui siègeront en opposition. En Ontario, aucun autre groupe linguistique n’est aussi nombreux que les Francophones. Il me semble alors qu'une partie sensible cherchera à séduire ces votes, en s'assurant soit d’avoir beaucoup de Francophones qui se présentent comme candidats dans des circonscriptions où ils ont une forte chance à gagner, ou en plaçant des candidats francophones dans des positions élevés sur leur liste de 39 candidats.
Il est aussi à noter que les Référendums au Canada sont de nature "consultatifs". C'est-à-dire que le pouvoir ultime repose chez le législateur (le Parlement et les Assemblés législatifs provinciaux), mais les résultats d'un vote référendaire crée une forte obligation politique. Il est donc toujours possible que Queen's Park puisse modifier le système pour que la représentation des groupes minoritaires parmi les listes de 39 candidats soit obligatoire. Donc, si le vote réussit et les Franco-Ontariens craignent toujours une manque de représentation, ils pourront toujours faire recours à leur forte pouvoir politique et constitutionnel pour modifier le système.
En bref, je ne crois pas que les Franco-Ontariens seront nécessairement désavantagés par le système de RPM, pourvu que ce système soit introduit avec considération pour les voix francophones. Ceci veut dire que bien sure les Francophones vont devoir demeurer vigilants pour ne pas perdre leurs droits, mais ceci a toujours été le cas pour ce peuple, et rien ne pourra le changer. La communauté Franco-Ontarienne existe de nos jours car elle est forte et résistant à l'assimilation, tant que ceci ne changera pas, ils existeront pour toujours.
Une de mes très chères amies qui se trouve dans le camp appuyant la préservation du système traditionnel a affiché sur son blogue une copie d'une annonce par rapport à la décision de l'Assemblée de la Francophonie de l'Ontario (AFO) de recommander le rejet du système RPM.
L'AFO semble avoir basé sa décision sur deux facteurs importants: 1) La diminution du montant de circonscriptions va mener à ce que les communautés francophones vont devenir encore plus minoritaire dans leurs circonscriptions; et 2) Puisque les moyens employés par les parties pour choisir quels personnes seront sur leurs listes de candidats pour les 39 sièges "proportionnels", sera pour les parties de choisir.
En ce qui concerne le premier point, je crois que bien que certaines communautés francophones risquent de devenir encore plus minoritaire dans leur circonscriptions, d'autres pourront devenir encore plus nombreux, cela pourra varier selon où sont tracés les lignes géographiques. Par exemple, si on a 3 circonscriptions ayant chacune une population composé de 50,000 personnes, dont 20,000 (40%) sont des Francophones. On pourrait retracer les lignes de ces circonscriptions pour créer 2 circonscriptions ayant chacun 75,000 personnes dont le premier aura 10,000 (20%) francophones et l'autre aura 50,000 (66.6%).
En ce qui concerne le deuxième point soulevé par l'AFO, les Francophones comptent toujours pour environ 5% de la population ontarienne. Lors d'un scrutin électoral, 5% peut facilement faire la différence entre quel partie va former le gouvernement et ceux qui siègeront en opposition. En Ontario, aucun autre groupe linguistique n’est aussi nombreux que les Francophones. Il me semble alors qu'une partie sensible cherchera à séduire ces votes, en s'assurant soit d’avoir beaucoup de Francophones qui se présentent comme candidats dans des circonscriptions où ils ont une forte chance à gagner, ou en plaçant des candidats francophones dans des positions élevés sur leur liste de 39 candidats.
Il est aussi à noter que les Référendums au Canada sont de nature "consultatifs". C'est-à-dire que le pouvoir ultime repose chez le législateur (le Parlement et les Assemblés législatifs provinciaux), mais les résultats d'un vote référendaire crée une forte obligation politique. Il est donc toujours possible que Queen's Park puisse modifier le système pour que la représentation des groupes minoritaires parmi les listes de 39 candidats soit obligatoire. Donc, si le vote réussit et les Franco-Ontariens craignent toujours une manque de représentation, ils pourront toujours faire recours à leur forte pouvoir politique et constitutionnel pour modifier le système.
En bref, je ne crois pas que les Franco-Ontariens seront nécessairement désavantagés par le système de RPM, pourvu que ce système soit introduit avec considération pour les voix francophones. Ceci veut dire que bien sure les Francophones vont devoir demeurer vigilants pour ne pas perdre leurs droits, mais ceci a toujours été le cas pour ce peuple, et rien ne pourra le changer. La communauté Franco-Ontarienne existe de nos jours car elle est forte et résistant à l'assimilation, tant que ceci ne changera pas, ils existeront pour toujours.
10 Comments:
Superbe poste!
Vous devrais l'envoyer comme une lettre au Droit.
Je vais poster un lien a cette poste sur votezpourlarpm.ca.
By Mark Greenan, at 2:47 PM
Brian,
Contrairement à tes idéologies politiques sur la questions de bilinguisme, je crois fortement que la communauté franco-ontarienne sera désavantagée lorsque les circonscriptions seront re-divisés. Es-tu en mesure de me nommer une circonscription ou la population franco-ontarienne sera avantagée par le remaniments des circonscriptions?
En ce qui concerne ton 5% de représentativité, je réplique en mettant l'emphase sur les 39 candidats qui n'ont aucune oubligation à répondre devant un électorat. Cela nous inquiète grandement, surtout si le gouvernement conservateur remporte les élections avec toutes la question de la scolarité qui refait surface.
Lorsque nous somme dans un contexte minoritaire et que la vitalité de notre langue et de notre culture est menacé, nous ne sommes pas en mesure de voter oui au référendum d'octobre. Il y a encore trop d'inconnu à ce sujet, les répercussions peuvent nous être très couteuse dans un avenir raproché. Un jour tu comprendras. Oui la communauté franco-ontarienne est forte et résistante mais afin d'exister pour toujours il faut continuellement se battre et une partie de cette bataille consiste à voter NON le 10 octobre.
Désolé Brian, je ne partage pas ton point de vue, sur plusieurs choses en faites, mais je vais quand même prendre une petite frette avec toi la prochaine fois que tu descends.
Éric
By Anonymous, at 2:50 PM
Il vaut la peine de ajouter que la representation des minorities dans la legislature a monte quand la Nouvelle Zelande a adopte la RPM.
By Mark Greenan, at 5:25 PM
Différence majeure entre une mirote linguistique en nouvelle Zélande et une minorite linguistique en Ontario...
pas du tout les memes batailles..
Brian, les minorités linguistique se situent ou en Ontario? Dans le nord et dans l'Est... les 2 endroits ou il y aura, chances sont, la création des méga-circonscription...tu connais les histoires de Bronson sur son deputé qui a du apprendre à voler un avion car il a manqué de fonds pour visiter ses concitoyens? Ce ne sont pas tous les députés qui prendront cette initiative...et donc par conséquent les francophone de l'Ontario se feront négligés...comme d'habitude.
By Vicky, at 7:30 PM
8 juin 1995. Dans une province qui a voté conservateur pour la majorité de son histoire, le parti de Mike Harris emporte, avec 44,8% des votes de la province, 63% des sièges. Février 1997, le gouvernment de M. Harris annoce qu'il fermera Monfort. Heureusement, S.O.S. Monfort et plusieurs autres acteurs sont venue à la rescousse.
Revenons aux résutlats des élections. Comme dans toutes élections depuis 1937, que le parti gagnant soit conservateur, NDP ou Libéral, ce parti obtient une plus grande portion de sièges que le vote populaire le désire. C'est une caractéristique de notre système électoral actuel.
Une alternative proposée par l'Assemblée des citoyens est la représentation proportionelle mixte. Les Ontariens auront l'occasion de ratifier la proposition lors du référendum du 10 octobre. C'est une occasion historique. La représentation proportionelle mixte permet aux votes de tous les Franco-Ontariens de compter, quelque soit leur lieu d'habitation. De plus, la représentation linguistique s'améliora dans tous les partis, puisque tous les partis gagneront des votes en améliorant leur représentation linguistique au lieu de se concentrer sur les différences géographiques.
Si les conservateurs auraient eu seulement 44,8% des sièges au lieu de 63% comme le vote populaire le voudrait, peut-être qu'il n'aurait pas eu une menace de fermer Monfort. Les Franco-Ontariens du Nord et de l'est de l'Ontario sont peut-être capable d'élire facilement des députés libéraux grâce à leur concentration géographique, mais l'avantage vaut très peu dans une province qui a élu des gouvernement majoritaires conservateurs, encore moins pour les Franco-Ontariens n'habitant pas dans ces régions. Lorsque l'histore se répêtera, l'agenda libéral pourra être ignoré.
Aucun gouvernement majoritaire, qu'il soit conservateur, NPD ou libéral, a obtenu une majoritée des votes depuis 1937. Tous les électeurs Ontariens, incluant les Franco-Ontariens, gagnent avec la représentation proportionelle mixte, un choix qu'ils pourront affirmer le 10 octobre prochain.
By Julien Lamarche, at 5:59 AM
Merci pour vos commentaires tout le monde.
Éric, il faut que j'avoue que je ne possède pas les donnés pour pouvoir t'indiquer quels circonscriptions particuliers pourront se faire combiner de façon qui avantagerait les communautés francophones. Ce que je peux te dire c'est que les régions francophones de la province ne sont pas difficiles à identifier (surtout dans l'Est et au Nord). Par exemple, certains quartiers d'Ottawa, ayant une haute concentration de Francophones pourront se faire combiner.
Je crois que ça vaut la peine d'ajouter que même si les circonscriptions du Nord et dans l'Est sont sujets à un ajustement, ce n'est problématique que dans l'instance où les Francophone se retrouveront dans une position plus minoritaire qu'ils le sont déjà. Je crois avoir déjà assez développé sur ce point pour démontrer que ceci ne sera pas nécessairement le cas.
Tu semble avoir l'impression que l'adoption du RPM aura un genre d'effet catalysant pour la redistribution des circonscriptions. Pourtant ce n'est pas le cas. Les Franco-Ontariens sont déjà sujets à la discrétion des fonctionnaires fédérales (sous la présente système, les circonscriptions provinciales sont réorganisées à chaque fois que sont les circonscriptions fédérales). Le potentiel pour le "Gerrymandering" existe peu importe l'adoption d'un nouveau système électoral. À chaque fois qu'on augmente le montant de circonscriptions, il y a toujours le potentiel que les circonscriptions puissent se faire réorganiser pour que les Francophones soient moins bien représentés. C'est une réalité de la démocratie.
Vicky, on s'entend que les circonscriptions dans le Nord sont déjà assez larges dans le sens géographique. S’il faut un avion pour traverser certaines circonscriptions maintenant, il faudra un avion lorsque la circonscription est plus large. Encore une fois Vicky tu viens de démontrer que les désavantages qui accompagnent le RPM sont présents dans le système existant. Pourtant si le RPM est adopté, il se peut qu'il y ait des candidats du Nord sur la liste des 39, donc il y aura encore de la meilleure représentation pour le Nord.
Pour revenir à Éric, Mélissa et moi nous descendons à Hawkesbury cette fin de semaine, si tu y sera là aussi, ça me ferait plaisir de prendre cette frette avec toi! À tantôt le beau frère!
By Fish, at 7:06 PM
C'est pas garantie qu'il va y avaoir des personnes de la liste qui viennent du nord... comme on Brian!
you're assuming that the parties will be fair and give lollipops to children...
they're most likely to give a seat to their friends...the big money bags....you know how this works...and the big money nag and fans are most likely to be Torontonians...
By Vicky, at 7:43 AM
À lire absoluement,
Je n’ai pas l’habitude de m’immiscer dans des débats politiques. Le plus souvent, je laisse cette tâche à mon conjoint. Mais là il me faut intervenir car la discussion, à mon avis, porte sur un débat idéologique important qui m’interpelle tout particulièrement.
Dans ton texte Brian, tu affirmes :
1. Certaines circonscriptions pourront devenir encore plus nombreuses, cela pourra varier selon où sont tracés les lignes géographiques.
Malheureusement, je crois que tu te trompes là-dessus. Éric t’a demandé de lui soumettre des preuves ce que tu n’as pas fait. Pourquoi je me demande, parce que tu n’en n’as tout simplement pas. Je vais prendre l’exemple de l’est ontarien car c’est la région que je connais le plus. Il est vrai qu’il existe des châteaux forts francophones dans cette région. Toutefois, celles-ci sont isolées dans une encore plus grande vague anglophone. Ce phénomène, tu dois le connaître, s’est celui de la banlieue. Depuis quelques années, plusieurs familles anglophones sont déménagées en banlieue de la ville d’Ottawa pour s’installer à Orléans, Clarence-Rockland, Embrun, Casselman etc. Donc, ce phénomène et l’amalgamation des villes ont eu un effet destructeur au sein des communautés francophones de ses régions. Je me fonde sur le sens commun pour conclure qu’il n’existe pas de circonscriptions ayant un taux assez élevé de francophones dans l’est-ontarien pour supporter ton point de vue. De plus, ayant visité les communautés francophones dans le nord de l’Ontario, j’ose croire que le phénomène démographique est le même si pas pire.
2. En Ontario, aucun autre groupe linguistique n’est aussi nombreux que les Francophones.
Tu dis que les francophones comptent pour 5% de la population ontarienne. Est-ce que tu réalises combien c’est peu compte tenu de notre « supposée » reconnaissance légale. À mon avis, 5% de la population ontarienne qui est répartit partout à travers la province et qui vit chacune d’entre elle des réalités complètement différentes, ne peut pas faire une différence entre quel parti va former l’opposition. Si on se fie aux données obtenues pas Statistiques Canada au dernier recensement en 2001 (les données de 2006 sortent en décembre), il y a 485 630 francophones en Ontario. Il est vrai que nous sommes le deuxième plus grand groupe linguistique en Ontario cependant nous sommes talonnés par les communautés asiatiques (chinois et cantonnais) qui représentent 404 250 de la population et eux sont concentrés dans la grande région métropolitaine de Toronto.
Ensuite, tu vas jusqu’à dire qu’un parti sensible essayera de séduire les votes des francophones. Est-ce que tu penses vraiment qu’un parti politique en Ontario se soucie de la cause francophone. Je regrette mais nous avons rien (argent, études, affaires, technologie) qui puisse intéresser un parti politique.
3. Il est aussi à noter que les Référendums au Canada sont de nature "consultatifs"… Donc, si le vote réussit et les Franco-Ontariens craignent toujours un manque de représentation, ils pourront toujours faire recours à leur fort pouvoir politique et constitutionnel pour modifier le système.
Encore une fois, penses-tu vraiment que Queens Park se soucie du sort des franco-ontariens? Le melting pot des Etats-Unis n’est-il pas en train de faire son chemin au Canada? Il s’agit tout simplement de regarder le débat portant sur les accommodements raisonnables au Québec pour voir à quel point les autorités, et la population, sont réticentes à accorder plus de droits aux minorités. De plus, combien de journée par année est-ce que le drapeau franco-ontarien flotte-t-il à Queens Park? UNE SEULE, le 25 septembre.
Quel pouvoir politique et quel pouvoir constitutionnel? À ma connaissance, la Charte canadienne prévoit que le français est une des deux langues officielles du Canada mais elle n’introduit pas de recours en ce qui a trait à la formation des gouvernements provinciaux. Sur quelle base est-ce que les minorités pourraient se fonder si la formation du gouvernement a eu lieu de façon démocratique?
4. Ceci veut dire que bien sure les Francophones vont devoir demeurer vigilants … mais ceci a toujours été le cas pour ce peuple, et rien ne pourra le changer. La communauté Franco-Ontarienne existe de nos jours car elle est forte et résistant à l'assimilation, tant que ceci ne changera pas, ils existeront pour toujours.
Finalement, tu supposes une analyse de la population francophone tout à fait erronée. Je suis désolée, mais tu n’es pas en position de te prononcer sur la réalité que vive les francophones sans l’avoir réellement vécu. De l’extérieur, comme francophile, tu t’imagines que le peuple francophone est uni, solidaire et résistant. N’as-tu rien appris dans tes cours d’histoire? Bien sûre il y a le 25 septembre, Montfort, la FESFO. Mais toutes ces situations sont justement la preuve de la fragilité et la dispersion de la communauté francophone. Dorénavant, fait moi plaisir et laisse à l’AFO la chance d’effectuer son travail auprès des francophones sans intervenir en tenant des propos ridicules et complètement non fondés.
Josée Quesnel
By Anonymous, at 1:14 PM
Merci d'avoir offert ton opinion Josée, mais malheureusement tu ne m'a pas convaincu.
Je tiens au point que le retracement des circonscriptions ne devrait pas NÉCESSAIREMENT rendre les Francophones plus minoritaires qu'ils le sont déjà. Tu a belle et bien raison que je ne suis pas capable de fournir les preuves demandés par Éric. J'en ai déjà avoué autant. Ceci exigerait un niveau de recherche profond par rapport de toute la province. Je ne possède ni le temps ni les moyens pour faire une telle recherche. Tout ce que je tentais d'affirmer c'était que l'AFO, ni Éric ont été capables de me prouver le contraire. Pourtant je crois avoir assez bien démontré que l'élargissement des circonscriptions n'aura pas pour effet automatique de défavoriser les Franco-Ontariens. Dans l’instance où est-ce qu’élections Ontario va présenter au public une carte électorale défavorisant les Franco-Ontariens, je serais parmi les premiers Anglophones à m’y opposer. Mais comme je viens dire, le gouvernement n’a pas besoin d’attendre l’adoption du RPM pour faire ainsi.
Il faut pourtant que je cède le fait que vous avez un bon point par rapport au phénomène des banlieues. Ceci risque d'être un obstacle, mais je ne suis pas persuadé que c'est un obstacle insurmontable. Je ne vois aucune raison pourquoi on ne pourrait pas rejoindre les communautés (ou banlieues si vous préférez cette terme) francophones. Bien qu'ils ne soient pas nécessairement tous connectés par des points géographiques, tant qu'ils sont situés dans à peu près les mêmes régions, je ne vois aucune raison pour laquelle ça ne pourrait pas fonctionner. Pour employer l'expression anglaise "Where there's a will, there's a way".
Dans tes points "2 et 3" tu semble pas mal convaincu que les Franco-Ontariens sont en manque de pouvoir politique et juridique. C'est peut être le cas, mais je ne vois pas comment ils auront pu réussit pendant aussi longtemps. Tu semble croire que la victoire dans l'affaire Montfort est l'exception et non la règle. Mais pensez vous qu'un premier ministre Ontarien (Conservateur en plus!) aura consentit à l'inclusion de l'art 23 de la Charte s'il en croyait pas qu'il valait la peine de se méfier du vote francophone? Que tu sois prête à l'avouer ou non, les écoles francophones sont un de vos meilleurs armes contre l'assimilation. Vous avez aussi mentionné FESFO et le 25 Septembre comme étant de la preuve de votre fragilité et la dispersion francophone. Pourtant tu n'en développe pas sur ce point.
"Dorénavant, fait moi plaisir et laisse à l’AFO la chance d’effectuer son travail auprès des francophones sans intervenir en tenant des propos ridicules et complètement non fondés."
Finalement, tu ose me dire de ne pas m'exprimer par rapport à un sujet qui affectera toute l'Ontario. En tant qu'Ontarien bilingue je crois que j'ai le droit de tenter à persuader mes concitoyens francophones d'un point de vue auquel je crois fermement. Vous (je fais référence aux Franco-Ontariens) allez choisir pour vous mêmes comment vous allez voter le 10 Octobre. Vous n'avez même pas l'obligation de m'écouter, ni de lire ce que j’écris sur mon blogue. Mais vous n'avez aucun droit de vous attendre que je ne me prononce pas sur une question que je crois va nous affecter tous.
Si vous ne partagez pas mon point de vue Josée, ça me fait plaisir de débattre ces idées. Tu pourras peut être même me convaincre que je n'ai pas raison. Jusqu'à date ce n'est vraiment pas le cas.
By Fish, at 2:53 PM
Interesting to know.
By Anonymous, at 11:46 PM
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