Jean Charest de retour au fédéral?
Dans son blogue un de mes très bons amis a suggéré à plusieurs occasions la possibilité que le Premier Ministre libéral du Québec, Jean Charest, pourrait un jour se présenter à nouveau au niveau fédéral comme candidat (ou même chef) conservateur. L'idée me semble assez intéressante pour ajouter mon opinion.
Comme Charest est impliqué dans une élection provinciale serrée, je crois qu'on peut tous s'entendre qu'évidemment il ne va pas chercher à se volter sur la scène fédérale avant qu'il ait stabilisé la gestion de la Belle Province. Si Charest réussi à gagner un gouvernement majoritaire lors des élections de 2007 il serait peut être bien placé pour relancer sa carrière politique au niveau fédéral. Une victoire électorale lui permettrait de passer environ deux ou trois ans au pouvoir, sans trop provoquer la rage de l'électorat. Ensuite il n'aura qu'à démissionner en faveur d'un de ses collègues. Une fois que sa retraite de la scène provinciale aura lieu, Charest pourra démontrer à ses confrères conservateurs qu'il est capable de séduire l'électorat québécois, pour enfin leur rendre le gouvernement majoritaire qu'ils cherchent depuis longtemps.
Cependant, le retour de Charest sur la scène fédérale a bien des obstacles. Notamment, le très honorable Monsieur Stephen Harper. Comme ce-dernier n'a pas d'autres alliés fédéralistes au Québec, il n'a aucun choix que de s'aligner avec l'ancien chef PC. Il me semble peu probable que Harper va vouloir accueillir un autre rival potentiel dans son caucus et son cabinet. Si le Premier ministre réussi à s'en sortir des prochaines élections avec un gouvernement majoritaire (espérons que non!), il aura encore moins de besoin de l'assistance à séduire l'électorat québécois.
Si Harper sort des prochaines élections fédérales avec un autre gouvernement minoritaire, il aurait peut être besoin d'un lieutenant fort au Québec, Charest pourrait s'introduire tout comme Brian Tobin ou Ujjal Dosanjh l'ont fait sous le régime libéral. Mais ça fait longtemps que Monsieur Charest a été chef de partie depuis qu'il a succédé Kim Campbell comme chef de l'ancienne partie conservateur. Serait-il prêt à suivre un autre chef?
De toute façon, il y a aussi une autre avenue à explorer pour monsieur Charest. C'est-à-dire celui de la partie libérale fédérale. Si le Premier ministre québécois est prêt à servir sous la chefferie de Harper, pourquoi pas celui de monsieur Dion? Il ne faut pas oublier que Jean Charest est l'ancien chef PC, et non de la présente incarnation des conservateurs. Il est devenu chef de la partie conservateur lorsqu'elles n'avaient que deux sièges au parlement, et quand même il avait refusé de fusionner sa partie avec la Réforme de Preston Manning. Il est aussi à noter que Scott Brison a bien démontré que le partie libéral est très accueillent aux anciens membres PC.
Comme Charest est impliqué dans une élection provinciale serrée, je crois qu'on peut tous s'entendre qu'évidemment il ne va pas chercher à se volter sur la scène fédérale avant qu'il ait stabilisé la gestion de la Belle Province. Si Charest réussi à gagner un gouvernement majoritaire lors des élections de 2007 il serait peut être bien placé pour relancer sa carrière politique au niveau fédéral. Une victoire électorale lui permettrait de passer environ deux ou trois ans au pouvoir, sans trop provoquer la rage de l'électorat. Ensuite il n'aura qu'à démissionner en faveur d'un de ses collègues. Une fois que sa retraite de la scène provinciale aura lieu, Charest pourra démontrer à ses confrères conservateurs qu'il est capable de séduire l'électorat québécois, pour enfin leur rendre le gouvernement majoritaire qu'ils cherchent depuis longtemps.
Cependant, le retour de Charest sur la scène fédérale a bien des obstacles. Notamment, le très honorable Monsieur Stephen Harper. Comme ce-dernier n'a pas d'autres alliés fédéralistes au Québec, il n'a aucun choix que de s'aligner avec l'ancien chef PC. Il me semble peu probable que Harper va vouloir accueillir un autre rival potentiel dans son caucus et son cabinet. Si le Premier ministre réussi à s'en sortir des prochaines élections avec un gouvernement majoritaire (espérons que non!), il aura encore moins de besoin de l'assistance à séduire l'électorat québécois.
Si Harper sort des prochaines élections fédérales avec un autre gouvernement minoritaire, il aurait peut être besoin d'un lieutenant fort au Québec, Charest pourrait s'introduire tout comme Brian Tobin ou Ujjal Dosanjh l'ont fait sous le régime libéral. Mais ça fait longtemps que Monsieur Charest a été chef de partie depuis qu'il a succédé Kim Campbell comme chef de l'ancienne partie conservateur. Serait-il prêt à suivre un autre chef?
De toute façon, il y a aussi une autre avenue à explorer pour monsieur Charest. C'est-à-dire celui de la partie libérale fédérale. Si le Premier ministre québécois est prêt à servir sous la chefferie de Harper, pourquoi pas celui de monsieur Dion? Il ne faut pas oublier que Jean Charest est l'ancien chef PC, et non de la présente incarnation des conservateurs. Il est devenu chef de la partie conservateur lorsqu'elles n'avaient que deux sièges au parlement, et quand même il avait refusé de fusionner sa partie avec la Réforme de Preston Manning. Il est aussi à noter que Scott Brison a bien démontré que le partie libéral est très accueillent aux anciens membres PC.