Une dette d'honneur
Les annonces négatifs produites par le parti conservateur visant personellement le chef du parti libéral, Stéphane Dion ainsi que Ralph Goodale ("Canada's Best MP" selon la revue MacLean's du 4 décembre 2006) tentent de convaincre aux Québécois que le retour du parti libéral au pouvoir au fédéral signifie un retour à la corruption, et fait référence à l'enquête policière qui a été intenté à l'égard de Monsieur Goodale, sans faire référence au fait que ce dernier a été disculpé par la GRC. Les annonces ne font également pas référence au fait que ni Stéphane Dion, ni aucun autre député libéral a été impliqué par l'enquête Gomery par rapport au scandale de la commandite.
Monsieur Dion pour sa part viens de condamner les annonces en disant "He should do the honourable thing and withdraw these very, very negative ads that are so unfair". Le chef de l'opposition officiel ajouta ensuite qu'il allait permettre aux Canadiens d'évaluer les tactiques conservatrices. De mon avis c'est une position très intelligente, car tout comme leurs équivalents anglais, les annonces conservatrices ne sont pitoyables, et donnent plutôt l'impression que les Conservateurs ont peur de faire face à l'électorat.
Mais M. Dion avait plus à ajouter. En faisant référence aux tactiques d'employer de la publicité négative il annonça "I will never do that". Est-il sincère? Si le chef libéral est prêt à faire une campagne électorale sans faire recours à la publicité négative, je lui souhaite bonne chance. Pourtant il me semble que le record du gouvernement est son point faible le plus important. Ça risque d'être une opportunité manquée. De plus, si la campagne libérale choisit d'utiliser le record du gouvernement contre lui, on risque d'apparaître hypocrite. Seul le temps peut prouver s'il a fait le bon choix.
Monsieur Dion pour sa part viens de condamner les annonces en disant "He should do the honourable thing and withdraw these very, very negative ads that are so unfair". Le chef de l'opposition officiel ajouta ensuite qu'il allait permettre aux Canadiens d'évaluer les tactiques conservatrices. De mon avis c'est une position très intelligente, car tout comme leurs équivalents anglais, les annonces conservatrices ne sont pitoyables, et donnent plutôt l'impression que les Conservateurs ont peur de faire face à l'électorat.
Mais M. Dion avait plus à ajouter. En faisant référence aux tactiques d'employer de la publicité négative il annonça "I will never do that". Est-il sincère? Si le chef libéral est prêt à faire une campagne électorale sans faire recours à la publicité négative, je lui souhaite bonne chance. Pourtant il me semble que le record du gouvernement est son point faible le plus important. Ça risque d'être une opportunité manquée. De plus, si la campagne libérale choisit d'utiliser le record du gouvernement contre lui, on risque d'apparaître hypocrite. Seul le temps peut prouver s'il a fait le bon choix.